26.2.05

Il faut laisser faire la main invisible

Une dépêche AFP:
Un mystérieux investisseur sud-africain, un certain Mark Paulmeier, qui a mis le feu aux poudres, mardi, en faisant savoir à quelques journaux britanniques qu'il avait l'intention de lancer une offre d'achat sur Marks and Spencer à 410 pence par action, ce qui valorisait le groupe à 10,5 milliards de livres (15 milliards d'euros).

L'information tombe vers 16H00 GMT. Aussitôt, l'action Marks and Spencer bondit à la Bourse de Londres: le titre qui s'échangeait autour de 364 pence jusque-là, grimpe de 7% jusqu'à 388,25 pence, son plus haut niveau depuis trois ans. [...]

"Toute cette histoire est de la pure fantaisie. C'est incroyable!", s'exclame Richard Partner, analyste à la maison de courtage Seymour Pierce. "Ce qui est effrayant, c'est que pour 130 millions de livres d'actions Marks and Spencer ont été échangées dans les 40 minutes qui ont suivi l'annonce".

Cela me fait furieusement penser à un Plan Maléfique qu'un ami imaginait il y a quelques années. Se faire embaucher dans une agence de presse, placer une bombe logique dans le système pour émettre des press releases habilement composées pour manipuler un cours, jouer en bourse au même moment, partir couler une douce retraite à Hawai.

Je pense qu'il ne me reste plus qu'à écrire un roman de science-fiction et devenir Ministre de l'Economie. Simple et de bon goût.