20.4.05

Mort aux relativistes

Titre un peu exagéré, mais l'homélie du 18 avril du futur Benoît XVI ne l'était pas moins. Et c'est précisément ce relativisme du Nouveau Catéchisme dirigé par le cardinal Ratzinger qui m'avait indigné en 1992. Prompt à condamner euthanasie et avortement, il admettait la peine de mort "dans les cas d’une extrême gravité". Même si cela a été amendé en 1998 en restreignant cela aux"cas de nécessité absolue de suppression du coupable", cela laisse une impression génante quand on confronte cela à l'interdiction de l'avortement ou aux passages sur le "don de la vie"

Bref, les gazettes glosent sur un Benoît XVI qui sera peut-être plus ouvert que le cardinal Ratzinger (ce qui ne serait pas forcément impossible vu l'intelligence du personnage), mais si l'on juge le concret, le corpus doctrinaire, les positions passées devenues encycliques, l'animal démarre avec un bon gros passif.

Et je ne vais pas parler de la vision des femmes (un journaliste faisait justement remarquer l'absence total de rôle féminin dans les cérémonies), on pourra consulter un article de Clio sur la femme dans le susmentionné Nouveau Catéchisme.